#Edito

Urgence climatique : et si on arrêtait d’imposer sa volonté à l’autre ?

#Edito

Excepté certains qui se réconfortent dans un déni pathologique, nous vivons une époque de profond bouleversement. Mais sommes-nous réellement en train de vivre une ère différente des autres ? Est-ce la fin d’une société ou d’une civilisation ? 

Allez, n’ayons pas peur des mots, on est bien au-delà de ce que l’Histoire nous a donné comme repères. Nous sommes à l’orée d’une extinction massive de toute vie sur terre. Et si on pense fourchette basse, disons qu’une bonne partie des espèces vivantes, l’être humain compris va en baver des ronds de chapeaux. 

Dans ce contexte à la fois angoissant et passionnant, chacun essaie, par excès d’hystérie, d’imposer son idéologie et ses dogmes sans pour autant écouter l’autre. Et là est le grand danger des prochaines années. Ne pas écouter son prochain et vouloir absolument contraindre la partie adverse. 

Et d’ailleurs, si on y regarde de plus près, il existe trois motifs généraux auxquels se rapportent toutes les actions de l’homme : on a l’aveuglement qui s’exprime par la volonté de poursuivre son bien propre en excluant complètement l’autrui, une volonté émanant en principe du vouloir-vivre ; puis vient la pureté de son combat ou la volonté de poursuivre le mal d’autrui qui peut aller jusqu’à l’extrême cruauté ; et pour finir les règles que la société et l’Etat imposent et dont la transgression est passible de peine. Dans les 3 cas, on n’écoute pas l’autre…

Et tout cela pour vous dire que peu importe le clan défendu pour sauver la planète : pro-nucléaire, adepte de la décroissance, techno-solutionniste, pro-libérale, anticapitaliste, politique, religieux, militants, sympathisants, il va falloir nous entendre et vite car il faut limiter la casse et cela passe par l’écoute de l’autre et la volonté de compromis sans compromissions. Bref, vous l’avez bien compris, tout dépend de l’autre. Et l’autre c’est aussi nous…