#Edito

La décroissance doit fusionner avec l’innovation, et vite !

#Edito

Bon, on ne va pas revenir sur cet été meurtrier 2022. Méga-feux, inondations, fonte des glaces record, et le tout recouvert d’une jolie couche de guerre « mondialisée », territoriale et énergétique. C’est bon, on est rassasié. Ce constat étant fait, on va relever nos manches et faire en sorte de repenser nos actions pour freiner la course du réchauffement climatique. Et cela passe par une convergence des combats et des solutions qui doit mettre de côté les idéologies qui ont pris le contrôle de nos actes au détriment de la raison et des connaissances scientifiques. 

 

Les militants peuvent-ils vraiment être intellectuellement honnêtes ? 

Sortons de l’émotion, du militantisme aveuglant et cherchons ensemble des solutions qui doivent nous permettre cette convergence. Ce n’est plus : « la décroissance doit s’imposer ! » ou « la technologie nous sauvera », mais bien la somme de ces deux idéologies et de ses arcanes qui nous permettront d’entrevoir un avenir rempli d’espoir et de solutions concrètes. 

D’un côté, la décroissance proposée par les écologistes est hors sujet si on mise tout sur elle. Elle propose une écologie des années soixante-dix qui correspond aux enjeux de l’époque, mais est insuffisante face au péril qui menace les espèces de notre planète.  De surcroit, elle ne répond pas à la mécanique globalisante qui régit notre fonctionnement politico-économique et ne peut être remplacée en un claquement de doigts. De l’autre, il y a cette croyance aveugle en un avenir technophile censé résoudre tous nos problèmes, sans qu’on ne sache très bien ni comment, ni quand, mais c’est pas grave, ça va venir… 

La mythologie contemporaine du siècle dernier qui laisse penser que l’être humain peut tout résoudre et inverser le cours de l’Histoire, est sûrement notre plus grande force, mais aussi  notre plus belle faiblesse. Elle construit un déni qui s’instille dans nos pensées, nos cultures, nos industries, nos politiques et, in fine, nos actions. 

Nous devons inverser cette mécanique et créer une nouvelle culture qui mélange sobriété et innovation. Les deux camps ne peuvent s’affronter ad vitam aeternam car cela ne pourrait signifier que la fin de notre civilisation.  

Alors oui, mélangeons nos idées et nos compétences. Évitons les idées tranchées et idéologiques qui laisse à penser que l’on peut s’acquitter d’apprendre et laisser la science au placard. Il faut s’écouter, se comprendre et trouver des solutions ensemble. Alors, nous réussirons cet immense défi qui pèse sur l’avenir de notre planète et de ses habitants. Là est la raison d’être de goodd…