#Edito

Depuis une bonne décennie, la politique s’est transformée en une vaste foire idéologique où l’émotion et les convictions l’emportent sur toute forme de réalité. L’écologie n’est pas épargnée et elle en souffre énormément…

La vérité !? Mais on s’en cogne sévère le popotin ! Et l’avis des scientifiques ? Encore plus ! Car la science qui fait le diagnostic de la crise environnementale, qui analyse les ressorts, qui peut suggérer des solutions, reste méconnue. 
 

Et puis il s’agit encore d’une science assez jeune, qui est apparue après la seconde guerre mondiale. Elle a eu un pic de croissance qui l’a déformée, telle une adolescente, dans les années 70. Puis a vécu dessus pendant 40 ans, capitalisant plutôt sur un état d’esprit orienté et non pas sur la véracité scientifique qui a vocation à réunir les masses.
 

D’autre part, au moins en France, le mot « écologie » est plus facilement associé à des mouvements politiques voire ésotériques qu’à une science. Cela discrédite la parole des chercheurs en écologie dont le discours paraît idéologique, alors même qu’ils ne font qu’exposer leurs résultats, avec la même objectivité qu’un chimiste ou un physicien. Pire ! Sous la tutelle d’un courant politique, elle clive les citoyens qui n'arrivent pas à se retrouver derrière une idéologie écologique qui épouse des thèses sociales, mystiques, ou économiques tout en faisant tomber les scientifiques de leur piédestal. 
 

Et une des raisons majeures de ce bric-à-brac est la confusion entre écologie et écologisme. Le premier terme renvoie à une discipline scientifique, le second à une idéologie politique dont l’ambition est la décroissance et l’opposition à la vision prométhéenne de la science. Bon, soyons honnête, cela peut s’entendre et il y a forcément des choses à prendre. Mais la science, contrairement à l’idéologie, nous permet de bien connaître la nature et le vivant et de les modifier pour nous adapter à ses contraintes environnementales. Et c’est tout le contraire d’une idéologie qui se contente de faire du déclaratif basé sur de la théorie. Donc quitte à le répéter : l’écologie est une science et non une idéologie ! 
 

Elle ne doit jamais servir de cheval de Troie pour imposer un calendrier politique, économique voire social de façade… 

Car l’écologie est une science et non une idéologie… Car l’écologie est une science et non une idéologie… Car l’écologie est une science et non une idéologie…