#Créativité

RSE : les communicants vont devoir sérieusement augmenter leurs compétences sur l’engagement environnemental et sociétal

Aucun corps de métiers n’est épargné par la transition. Les professionnels de la communication sont contraints et forcés de voir le monde différemment et surtout de se former sous peine d’être largués et ringardisés… 

 

Par Eric Espinosa

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Les compétences en communication sont de plus en plus pointues. Les priorités sont désormais l’engagement environnemental (81%) et sociétal (71%), la transparence (41%) et l’innovation (39%). C’est ce qui ressort d’une étude menée par L’ISCOM et We Are Com auprès de 330 professionnels de la communication sur leurs perceptions des évolutions de la communication, et donc de leurs métiers.

 

Une RSE qui a du mal à se faire entendre

La RSE doit être créative sinon elle demeure inaudible. Et les professionnels de la communication ont encore du mal à mixer RSE et créativité. Plus de la moitié des communicants estime peiner à communiquer sur les différents axes de responsabilité (51%) et donc déployer des messages cohérents. 

Prises de paroles jugées trop pragmatiques (28%) ou trop prudentes pour se préserver du greenwashing et wokewashing (78%)… les entreprises ont à revoir leurs communications engagées et ne pas céder au greenhushing qui est l’inverse du greenwashing. 

 

 

Une créativité à repenser et à embrasser

Pour beaucoup, ce sont désormais les consommateurs qui mènent la danse, façonnant le quotidien des communicants. Faire volontairement moins pour faire mieux ? Voilà la définition de la sobriété créative, donnée par une grande partie des communicants (58%), qui perçoivent celle-ci comme un véritable défi à relever.   

Il est intéressant d’observer que cette sobriété créative émergente - restrictions d'anciennes pratiques et application de nouvelles pratiques - impacte le communicant jusque dans sa vie personnelle (79%).

Le communicant est aussi en pleine transformation et il doit, en priorité, se focaliser sur les usages et les comportements pour comprendre un monde en mouvement. Le numérique ne reste qu’un canal technique facilement maîtrisable et à porté de tout professionnel qui se respecte. En revanche, penser le monde est l’atout majeur de la communication de demain. Les meilleurs seront ceux qui ont compris, analysé et appliqué cette philosophie de vie… professionnelle.

 

 

 

Écrit par

Eric Espinosa

 

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