Pour une majorité climatique !

Chez goodd on essaie de recoller les morceaux. Nous évitons le côté binaire et clivant des débats de sociétés : l’écologie en tête de gondole. Nous refusons l’idée d’écraser l’autre pour imposer ses idées. Et surtout, surtout, nous savons que notre destin est commun, que la sobriété ne pourra pas se passer de la science qui ne pourra pas se passer de l’innovation qui elle-même ne pourra pas se passer de la résilience. Et dans ce constat implacable, une évidence s’impose à nous, il nous faut une nouvelle alliance, un nouveau discours, un nouvel imaginaire : la majorité climatique ! Tous unis derrière un objectif : nous sortir du pétrin !

Nous sommes une espèce à part. C’est un fait, nous sommes sur cette planète pour déplacer des montagnes et construire des pyramides. Aujourd’hui notre défi va au-delà d’un édifice censé traverser les millénaires. Il concerne la survie de la totalité des espèces vivant sur cette planète. Et pour réussir cette mission extra-terrestre, il faut réunir les deux grands courants écologistes : les réformistes et les révolutionnaires que l’on peut aussi désigner comme le progrès et la sobriété-décroissance. Ces deux courants ont de nombreux objectifs en commun  qui doivent leur permettre, s’ils s’écoutent mutuellement, de créer une nouvelle éthique environnementale du rapport personne-planète. 

Ils pourraient déjà commencer par ne plus se dresser les uns contre les autres comme il est de coutume de le faire pour imposer ses idées voire son idéologie. Les citadins contre les campagnards, les cyclistes contre les automobilistes, le public contre le privé, la gauche contre la droite, les gentils contre les méchants et j’en passe… 

Le consensus est inévitable. C’est la solution la moins facile car elle demande de l’écoute et surtout de la concession pour laisser l’autre s’exprimer et amener sa pierre à l’édifice. Un défi bien plus grand que l’achèvement d’une pyramide… 

Gaël Clouzard